Initiation au cyclisme sur route.

Rouler en groupe


Les sorties en groupe doivent être un moment de plaisir mais aussi d’entrainement, par plaisir j’entends une bonne convivialité et de prendre le temps de discuter, en général dans cette situation nous roulons « deux par deux » à allure modérée.

En position d’entrainement l’allure est plus soutenue, il convient alors de se placer en position de « course » pour économiser les forces en pensant toujours à protéger les autres.

 

Ce principe est toujours appliqué à l’entrainement mais pas systématiquement en course, car dans ce cas les situations peuvent changer, en effets lorsqu’on se trouve dans une échappée à mi-parcours il vaut mieux se protéger les uns les autres de façon à atteindre ensemble l’arrivée, cette méthode peut changer en fonction des circonstances, notamment à l’approche de l’arrivée ou parfois il faut mettre les adversaires dans le vent pour les fatiguer, et notamment dans le sprint, mais uniquement après s’être assurée que le peloton ne reviendra pas. Attention cela est réversible (pour ma part si on me met dans le vent volontairement de refuse de relayer).

 

Voici les principes à mettre en œuvre

 

  • Capitaine de route : je propose Francis CANDELON qui le fait tres bien et gère parfaitement les horaires et parcours.
  • Quand on part en groupe, on rentre tous ensemble, sauf exception, cela veut dire que l’on attend suite à des crevaisons et raison de plus en cas de chute. REMARQUE : En fonction du nombre et des niveaux nous envisageons de se diviser en deux groupes vers le milieu de la sortie et de faire le même circuit. (toute autre idée qui permettrait de regrouper au départ les différents niveaux serait appréciée).
  • En groupe il faut éviter de faires des écarts et des coups de freins car il peut y avoir quel qu’un derrière vous ou même sur les cotés. On doit y penser tout le temps.
  • Utiliser le plus longtemps possible des « petits braquets » (petit plateau et grands pignons) cela économise des forces.
  • Lorsque on lâche le guidon d’une main, par exemple pour prendre le bidon, il est conseillé de mettre au préalable l’autre main sur le dessus du guidon dans la zone centrale proche de la potence, cela réduit la possibilité des écarts, notamment sur les trous de la route.
  • Autant que possible éviter de placer la chaine en « travers » par exemple le grand plateau avec le grand pignon et inversement car la chaine en travers a un moins bon rendement.
  • Au sommet des côtes on attend les suivants et même mieux on fait demi-tour et on redescendre chercher les derniers.
  • Les relais doivent être courts de 300 mètres environ, les forts prennent des relais plus longs, les faibles très courts. En général nous prenons des relais trop longs.
  • Au bout du relais, le premier s’écarte et ralentit, le deuxième passe à la même vitesse sans à coup. VOICI ce qui doit être fait. Lorsqu’on « descend » le long des autres pour se placer en dernière position il faut rester près du groupe pour protéger ceux qui « montent », vous profiterai de cet abri à votre tour.

 

Préparation physique

 

  • Le corps humain est incapable d’être « en forme » toute l’année, parfois nous sommes « saturés de vélo » et faire du vélo devient alors une corvée, il est alors temps de récupérer.
  • En cours d’année nous devons trouver des moments de récupération, en général la période principale se situé entre octobre et décembre, il est bon de réduire le vélo et même faire un autre sports ou gymnastique.
  • Une saison se prépare à partir de janvier, il faut monter en condition progressivement, le moral et l’envie de faire des efforts viennent en même temps.
  • Attention : cette phase de préparation doit être anticipée d’un mois pour ceux qui préparent le « challenge de Lomagne » qui se déroule sur janvier et février.
  • Je sais que le monde ne c’est pas construit en un jour, alors tout est question de « nuance » mais nous devons nous améliorer, cela nous rend plus performants et nous apporte une satisfaction personnelle.

 

Se protéger du vent

 

Placement en fonction du vent:

 

1. Vend de face

 

 

Pour sentir le vent il y a ses propres sensations mais aussi les herbes sur le bas coté pour déterminer le sens du vent

 

Se placer les uns derrière les autres, en règle générale on est toujours un peu décalés à gauche ou à droite pour se prémunir contre le ralentissement imprévu de celui qui vous précède.


2. Vent de coté: Se placer en éventail.

Sur route large

Sur route étroite


Lorsque nous sommes dans la « bordure » on est en très mauvaise situation et pas loin d’être lâchés, la bonne solution serait de créer un autre éventail, mais cette initiative ne peut venir que des « costauds » car celui qui reste dans la bordure est incapable de le faire bien occupé à suivre le plus possible les autres : donc, et cela est valable dans toutes les situations, les plus forts doivent penser pour tous les autres en organisant des stratégies pour faire avancer le groupe.

 

Manu    décembre 2015

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